Le 11 décembre 2011, 85% du réseau ferré français connaitra un réaménagement d’horaire qui représentera sa plus grande réorganisation depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Le billet précédent traitait du programme de rénovation de l’infrastructure lancé par RFF à l’origine de ce changement d’horaire.
Mais en parallèle, un autre programme, visant lui à étendre et enrichir le réseau ferroviaire, s’est intégré à ce chantier de manière à limiter les nuisances en condensant l’ensemble des travaux sur une seule et même phase.
C’est le sujet de notre second épisode.
Episode n°2 : « Nouveaux horaires 2012 : pourquoi ? L’arrivée de nouvelles lignes TGV.
L’augmentation croissante du nombre de voyageurs nécessitait la mise en service de nouveaux axes de communication répondant d’avantage aux besoins actuel de mobilité et de rapidité.
Parmi ces nouveaux axes, la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, inauguré le 8 septembre, prend une place essentielle dans ce projet.
Construite comme « une étoile à trois branches », les branches Est (Dijon-Mulhouse), Ouest (raccord Dijon-LGV) et Sud (Est de la France-Bassin Méditerranéen via Lyon), elle permet de créer des dessertes supplémentaires entre l’Est de la France et Lyon.
A l’horizon 2020, elle représentera 2000 km de voies et permettra de gagner jusqu’à 1h30 sur certaines liaison pour quelques 12 millions de voyageurs Français et Européens.
A ces chantiers viennent se rajouter dés 2012 :
-les lignes LGV Sud Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux reliant Paris-Bordeaux en 2h05
-La LGV Bretagne-Pays de Loire entre Rennes et le Mans relient Paris-Renne à moins d’1h30
-Le contournement Nîmes-Montpellier pour fluidifier le trafic entre la France et l’Espagne.
Toutes ces créations de lignes s’insèrent désormais dans le plan de transport national.
Mais il a fallu pour cela retravailler l’ensemble des sillons des trains de l’ensemble du territoire puisqu’à cette échelle, chaque nouvelle marche, chaque nouveau train, interfère avec une gare ou le point de passage d’un train plus ancien.
Il s’agissait donc de calculer et de programmer les sillons de plus de 30000 trains pour trouver un compromis permettant à chacun, toute activité confondue, de circuler à l’heure la plus pertinente.
C’est pour cette raison, et une dernière dont je vous parlerais prochainement, que nous vivons ce changement d’horaire 2012.
